Petits-farcis. N'oubliez pas le trait d'union ! Il ne s'agit pas des farcis niçois. Pourquoi ce néologisme ? Que recouvre-t-il ?
Les Anglo-Saxons parlent de turnover (dans le sens d'une pâte repliée autour d'une farce) ou de hot-pocket (« poche chaude ») mais les Français ne possèdent pas de mot particulier pour regrouper et définir ces nombreuses pâtisseries charcutières connues de par le monde sous des noms spécifiques (empanadas, bastelles, fatayers, tourtons, pirojkis, samoussas, etc.) - une lacune comblée avec petits-farcis, désignant tous les membres de cette famille nombreuse répartis sur les cinq continents.
Ces petits-farcis ont en commun d'être à base de pâte, de la plus simple aux plus complexes, modelable à la main, fine ou très fine, entourant une farce extrêmement variée, à base de viandes, de légumes, de fruits ou de fromages, salée ou sucrée.
Ils sont en demi-lune à bord festonné, triangulaires, ronds, carrés ou rectangulaires, parfois en forme de rouleaux ou de cigares, en aumônières ou même de formes extravagantes, parfaitement fermés ou légèrement entrouverts. Certains sont toujours liés à une sauce d'accompagnement, d'autres se dégustent nature, et tous peuvent être mangés à la main, chauds ou froids, en apéritif, en entrée ou en plat principal, en dessert, à la maison ou en pique-nique.
Plus de 90 recettes de petits-farcis, leur histoire et leur préparation, ce Petit traité parcourt un nouveau monde culinaire à découvrir avec gourmandise !