Puisqu'il faut temoigner sur le genocide, parler de notre histoire, et puisque nous avons tous vecu les memes faits, parlons-en donc sans tabous. Parlons-en dans nos langues communes, sans interpretes ni traducteurs. Temoignons de ce qui s'est passe reellement dans notre pays, au sein de notre peuple. [...] Seulement, que celui qui s'engage a temoigner ne rapporte que ce qu'il sait, ce qu'il a vecu, ce qu'il a vu ou entendu. C'est en ces termes qu'en decidant de repondre a Nsaku Kimbembe et a Dominique Kounkou sur le Genocide des Lari, A. C. Makosso invite ses compatriotes a depassionner le debat, a enrichir le temoignage de l'histoire et a s'abstenir de la symetrie, de la contamination et de l'ideologie de la haine .