Un nouveau directeur dans un célèbre hebdomadaire parisien vient chambouler le quotidien de ses chroniqueurs et les pousse à remettre en question leurs quotidiens.
Nous sommes en 2020 et l'arrivée d'un nouveau directeur secoue la rédaction engourdie d'un célèbre hebdomadaire parisien. Son critique cinéma, un chroniqueur qui en a vu d'autres, observe d'un oeil mi-goguenard mi-blasé la mise en place d'un management 3.0 tandis qu'on transforme à marche forcée le journal moribond en étendard du néo-progressisme. Fini le temps du « cool », c'est l'ère du « woke » qui doit advenir. Plus tire-au-flanc que meneur d'hommes, notre chroniqueur doit pourtant devenir l'un des apôtres de cette mutation radicale. Cerise sur le gâteau, il est un petit peu juif aussi, ce qui ne lui avait jamais posé de problème jusqu'ici. Tellement peu, d'ailleurs, qu'il avait presque oublié que l'antisémitisme pouvait le concerner. Qu'à cela ne tienne : un comique pas très drôle, un patron se prenant pour Saint-Just, un reporter police-justice jouant les gros bras, une féministe à l'ancienne désabusée et une « social justice warrior » exaltée vont se charger de lui ouvrir les yeux.
Une comédie déroutante qui tout en finesse vous aidera à mieux comprendre le mouvement Woke et les subtilités interraciales en France.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Hugues Serraf est journaliste et écrivain. Après
Deuxième mi-temps, paru aux éditions Intervalles en 2018,
Le Dernier juif de France est son quatrième roman. Un roman qui parle d'une presse en déroute et de juifs ordinaires en proie au doute dans une France qui ne l'est pas moins. Un roman qui choisit le ton de la comédie pour traiter de sujets ô combien essentiels. L'une des toutes premières comédies à traiter du mouvement woke avec finesse, humour et subtilité.