LA MEMOIRE DU SOLEIL AUX FRONTIERES DE LA MORTTrois cas extraordinaires d'incorruption de la chair, ceux de sainte Thrse d'Avila, de Saint Charbel Maklouf et de sainte Roseline de Villeneuve, qui sont loin d'tre uniques, nous invitent tudier les causes de ces surprenantes conservations. Elles montrent qu'il existe une vritable physiologie de la mort et que celle-ci s'accompagne d'une singulire alchimie chez les myroblytes, ces corps qui, refroidis comme des hibernants, se rapprochent de la nature vgtale en distillant des baumes aux tranges proprits et des parfums d'odeur de saintet. L'homognisation lente et progressive de leur nouveau milieu intrieur, qui se substitue au sang circulant du vivant, s'accompagne de fluctations droutantes dont la plus mystrieuse est la variation de masse du sang de saint Janvier Naples. Quelles sont les relations entre cette masse, l"e;nergie et la vitesse de la lumire? La vie, l'me de la chair est dans le sang, comme si ce film liquide avait intgr, au cours de l'volution, la mmoire du soleil pour permettre la conscience d'accder cette autre lumire que le pote O.V. de L. MILOSZ appelait le Soleil de la mmoire. Dans ce livre se trouve systmatiquement rassembles de multiples donnes, jusqu'ici restes parses et fragmentaires, sur la thanatologie ou science de la mort. Ces donns convergent au point de constituer les premiers lments d'une hypothse cohrente dont les consquences exprimentales possible pouuraient, un jour, nous amener jusqu'aux frontires biologiques de la rsurrection de la chair.