Frappé par les aléas de la vie, le petit Janet, à peine dix ans, se retrouve confié à sa tante, à la mort brutale de sa mère. Ni son père ni son demi-frère ne se soucient de lui.C'est un bel enfant, ce Janet ! On le dit un peu attardé, parce qu'il est plus lent, plus calme que les gamins de son âge. Mais il a tellement d'amour à donner : à son père indifférent, à sa mère bien-aimée, à sa chère tante Justine, à la vieille Laurentine, et même à Jules, le régisseur de l'oliveraie familiale. Et surtout à Arthur, son demi-frère, qui a tout, alors que lui n'a rien. Cet ange égaré sur la terre réussira-t-il à surmonter toutes les épreuves qui se dresseront devant lui, pour réunir ceux qu'il aime ? Arthur, lui, regrette sa terre natale ; le murmure des oliviers lui manque. Sa trépidante vie parisienne dans les médias, pas plus que ses amours compliquées, ne le satisfont. Il se demande s'il ne pourrait pas tout recommencer dans les collines. Mais le plus urgent est d'apprivoiser de nouveau Janet, et de lui donner une part de ce qui aurait dû lui revenir de droit.Un roman plein d'amour, de tension dramatique et de tendresse.EXTRAITArthur n'arrivait pas à se rendormir. Il ne comprenait pas son père, si attaché naguère à ses racines, au mas, aux oliveraies. Il ne comprenait pas pourquoi un homme pouvait, à quelques années de la retraite, changer si radicalement d'existence, tout laisser derrière lui, tout ce qui constituait le liant de sa vie, l'essence même de sa personnalité. Lui, c'était différent, il était jeune, il avait eu envie de voir ailleurs. Il était doué, il avait du talent, on le lui assurait et il en avait conscience. Il voulait écrire. Oh! bien sûr, il aurait pu s'y consacrer à la Peyrade, mais il avait souhaité bouger, monter à Paris, y faire ses premières armes. Son père lui avait reproché de ne pas s'intéresser assez aux oliveraies, mais il se trompait, Arthur y était attaché, et puis la Peyrade n'avait pas besoin de deux maîtres.
Frappé par les aléas de la vie, le petit Janet, à peine dix ans, se retrouve confié à sa tante, à la mort brutale de sa mère. Ni son père ni son demi-frère ne se soucient de lui.
C'est un bel enfant, ce Janet ! On le dit un peu attardé, parce qu'il est plus lent, plus calme que les gamins de son âge. Mais il a tellement d'amour à donner : à son père indifférent, à sa mère bien-aimée, à sa chère tante Justine, à la vieille Laurentine, et même à Jules, le régisseur de l'oliveraie familiale. Et surtout à Arthur, son demi-frère, qui a tout, alors que lui n'a rien.
Cet ange égaré sur la terre réussira-t-il à surmonter toutes les épreuves qui se dresseront devant lui, pour réunir ceux qu'il aime ? Arthur, lui, regrette sa terre natale ; le murmure des oliviers lui manque. Sa trépidante vie parisienne dans les médias, pas plus que ses amours compliquées, ne le satisfont. Il se demande s'il ne pourrait pas tout recommencer dans les collines. Mais le plus urgent est d'apprivoiser de nouveau Janet, et de lui donner une part de ce qui aurait dû lui revenir de droit.
Un roman plein d'amour, de tension dramatique et de tendresse.
EXTRAIT
Arthur n'arrivait pas à se rendormir. Il ne comprenait pas son père, si attaché naguère à ses racines, au mas, aux oliveraies. Il ne comprenait pas pourquoi un homme pouvait, à quelques années de la retraite, changer si radicalement d'existence, tout laisser derrière lui, tout ce qui constituait le liant de sa vie, l'essence même de sa personnalité.
Lui, c'était différent, il était jeune, il avait eu envie de voir ailleurs. Il était doué, il avait du talent, on le lui assurait et il en avait conscience. Il voulait écrire. Oh! bien sûr, il aurait pu s'y consacrer à la Peyrade, mais il avait souhaité bouger, monter à Paris, y faire ses premières armes. Son père lui avait reproché de ne pas s'intéresser assez aux oliveraies, mais il se trompait, Arthur y était attaché, et puis la Peyrade n'avait pas besoin de deux maîtres. Il n'y trouvait pas sa place, son père était jeune encore et semblait indestructible.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
Elle sait avant tout parler des gens de peu de coeur, montrer les sentiments profonds qui émanent des situations de la vie, drôles ou dramatiques. Suzanne de Arriba aime contempler le monde rural, en étant toujours pleine de compassion pour ses personnages... -
Jean-Jacques Bouthier, Le Dauphiné libéré
À PROPOS DE L'AUTEUR
Signant également sous le nom de Cécile Berthier,
Suzanne de Arriba est l'auteur d'une quarantaine de romans. Elle situe la plupart de ses intrigues en milieu rural, dans une nature enchanteresse, qui apaise les tourments de l'esprit et soigne les blessures du coeur. Ses personnages, fort attachants et passionnés, nouent des rapports complexes entre eux. Le courage, la volonté, la détermination et l'amour leur font passer les caps les plus difficiles et les plus délicats.
Originaire de la vallée du Rhône, elle vit aujourd'hui en Isère, à la Côte-Saint-André.